De nombreuses religions impliquent l’idée de sacrifice. Dans le catholicisme, cette notion est devenue très symbolique : le pain et le vin symbolisent le corps et le sang du Christ.
Dans le vodou, il existe des formes de sacrifices considérées comme “douces” : des offrandes de bijoux ou de boissons à l’esprit invoqué, dans le but de gagner ses bonnes grâces ou de se protéger de sa colère. Certains esprits demandent aussi des sacrifices d’animaux, qui peuvent aller d’un pigeon ou d’une poule à un boeuf.
La connexion du croyant avec l’esprit à travers la consommation de l’objet sacrificiel peut surprendre un observateur extérieur. Pour le pratiquant, le théologien ou l’ethnologue, cette communion avec l’esprit est pourtant extrêmement significative.
Les rumeurs concernant des sacrifices humains liés au vodou proviennent souvent d’écrivains cherchant la provocation ou de réalisateurs de films à petit budget.
Il est toutefois possible que des homicides aient eu lieu ici ou là sous le prétexte du vodou. Cela relève cependant plus de la justice pénale que d’une étude religieuse.
Se chevauchant à travers l’esprit
Les esprits se révèlent durant les rituels ou les cérémonies tenues par le hougan ou la mambo. LIRE LA SUITE ICI
