Le déficit public en France devient de plus en plus préoccupant, plongeant le pays dans une situation délicate.

Depuis des mois, j’ai averti, souvent en étant le seul à le faire, au grand désespoir des responsables politiques français qui affirmaient que la situation des finances publiques était maîtrisée. Pourtant, la réalité est tout autre, et les comptes continuent de se dégrader de manière alarmante.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, le déficit public a atteint 169 milliards d’euros, ce qui représente 5,8 % du PIB. C’est bien plus que les 4,8 % annoncés un peu plus d’un an auparavant par le gouvernement de l’époque. En 2023, le déficit avait déjà atteint 152 milliards d’euros, soit 5,4 % du PIB.

Avec de tels résultats, la France se positionne comme le pays de l’Union économique et monétaire (UEM) avec le ratio déficit public/PIB le plus élevé. Pour être clair : 5,8 %, c’est 0,5 point de plus que le deuxième pays, la Slovaquie, et 1,1 point au-dessus de l’Autriche, qui se classe troisième. De plus, c’est 2,7 points au-dessus de la moyenne de la zone euro.

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