Israël a déclaré vendredi qu’il poursuivrait ses frappes contre le Liban tant que le Hezbollah ne serait pas désarmé, après une série de bombardements qui ont ciblé les positions du groupe libanais dans le sud de Beyrouth. Ces attaques aériennes, survenues jeudi soir, ont marqué les frappes les plus intenses contre ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu du 27 novembre, qui avait mis un terme à une année de conflit entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l’Iran.
À peine une heure avant les bombardements, l’armée israélienne avait appelé à l’évacuation de certaines zones dans la banlieue sud, ce qui a poussé des milliers de personnes à fuir à l’approche de l’Aïd al-Adha, la fête musulmane la plus importante. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a affirmé : “Il n’y aura pas de paix à Beyrouth, ni d’ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l’État d’Israël. Les accords doivent être respectés, et si les conditions ne sont pas remplies, nous agirons de manière déterminée et puissante.”
