
Le président de facto, Jovenel Moïse, n’avait pas encore été inhumé que ses proches collaborateurs, Joseph Lambert, Claude Joseph et Ariel Henry, entamaient déjà une lutte acharnée pour lui succéder.
Cette querelle pour le pouvoir, entre ces rivaux aux liens complexes, a atteint son sommet dans les bureaux de leur véritable maître : l’étranger.
C’est Lambert, qui se targue d’être un “animal politique”, qui a révélé la situation sur Twitter. Désigné président provisoire par ses alliés Tet Kale du Sénat moribond, mais incapable d’officialiser sa position en raison de l’absence de soutien des puissances étrangères, il a mentionné avoir rencontré des représentants américains pour obtenir une ultime validation.
« Nous avons salué la résolution du Sénat qui me désigne comme Président provisoire de la République. Un rendez-vous est prévu ce soir pour discuter des prochaines étapes à venir », a-t-il annoncé avec enthousiasme, affichant la confiance de celui qui semble assuré de son destin politique. LIRE LA SUITE ICI